- Le myélome est un type de cancer qui débute dans la moelle osseuse et qui affecte les plasmocytes, un type de globules blancs.
- Le myélome appartient à un spectre de maladies qu’on appelle « dyscrasies plasmocytaires ».
- Le myélome se retrouve sous plusieurs formes :
- le myélome multiple est la forme la plus répandue. Plus de 90 % des cas de myélome sont de ce type. Le myélome multiple affecte plusieurs régions différentes du corps;
- le plastocytome présente un seul site de cellules de myélome dans le corps, par exemple les os, la peau, les muscles ou les poumons;
- le myélome localisé affecte plusieurs régions relativement proches les unes des autres;
- le myélome extramédullaire atteint des tissus autres que la moelle osseuse, par exemple la peau, les muscles ou les poumons.
Les médecins divisent le myélome en différents groupes qui décrivent le rythme d’évolution de la maladie :
- le myélome asymptomatique ou indolent évolue lentement et ne présente aucun symptôme, même si le patient a la maladie;
- le myélome symptomatique présente des symptômes associés tels que l’anémie, l’insuffisance rénale ou des maladies osseuses.
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Ce qu’il faut savoir
- Les personnes atteintes de myélome ou d’autres types de cancer du sang sont généralement prises en charge par des hématologues et des oncologues.
- Les résultats du traitement varient beaucoup selon les patients. Les résultats dépendent de plusieurs facteurs individuels.
Ce qu’il faut faire
Les patients devraient discuter avec leur médecin des points suivants :
- les examens diagnostiques et ce que signifient leurs résultats;
- les options de traitement et les résultats qu’on peut en attendre;
- la pertinence de participer à des essais cliniques.
Comment se développe le myélome?
Le myélome se développe lorsqu’un plasmocyte subit une mutation.
- Les plasmocytes sont faits de cellules B, un type de globules blancs présents dans la moelle osseuse. Les plasmocytes font partie du système immunitaire et fabriquent des protéines appelées anticorps, qui aident à combattre l’infection.
Le plasmocyte mutant (la cellule de myélome) se multiplie et, sans traitement, ces cellules continuent à croître dans la moelle osseuse. Elles finissent par supplanter les plasmocytes sains et les cellules souches normales de la moelle osseuse qui forment les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes. En l’absence de traitement, les cellules cancéreuses :
- supplantent les globules blancs fonctionnels, ce qui empêche le système immunitaire de protéger efficacement l’organisme des infections;
- secrètent des niveaux élevés de protéine dans le sang et l’urine, ce qui peut entraîner des dommages rénaux;
- s’accumulent dans les os, ce qui les affaiblit et peut entraîner des douleurs osseuses et des fractures.
Facteurs de risque
On ignore pourquoi certaines cellules deviennent ou non des cellules de myélome.
Chez la plupart des personnes atteintes, il n’y a pas de raisons probantes qui expliquent le développement de la maladie.
Certains facteurs peuvent augmenter le risque de développer un myélome :
- l’âge : la plupart des personnes qui développent un myélome ont plus de 50 ans. Le myélome est moins fréquent chez les personnes de moins de 40 ans.
- le sexe : le myélome atteint plus d’hommes que de femmes.
- la race : les Afro-Canadiens sont deux fois plus susceptibles de développer un myélome que leurs pairs caucasiens.
- les antécédents médicaux : les personnes dont les antécédents présentent un diagnostic de GMSI (gammapathie monoclonale de signification indéterminée).
- l’environnement : certaines études indiquent un lien entre le développement du myélome et les radiations ou l’exposition à certaines formes de produits chimiques tels que les pesticides, les fertilisants ou l’agent Orange.
- l’obésité : de nouvelles recherches suggèrent une incidence plus élevée de myélome chez les personnes obèses.
Source : Livret Myeloma. Révision de Melissa Alsina, M.D.
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