Certains patients présentent encore des cellules de lymphome dans la moelle osseuse après un traitement pour le LNH. C’est ce qu’on appelle un lymphome non hodgkinien réfractaire. Certains patients voient aussi un retour des cellules de lymphome dans la moelle et une diminution du nombre de cellules sanguines normales après une rémission. C’est ce qu’on appelle une rechute ou maladie récidivante.
Médicaments utilisés pour le LNH réfractaire ou récidivant
La plupart des patients qui ont un LNH réfractaire ou récidivant reçoivent un traitement de deuxième ligne, c’est-à-dire un traitement différent de celui utilisé la première fois. Parmi ces traitements de deuxième ligne, parfois suivis d’une greffe de cellules souches, mentionnons ceux-ci :
- ICE : ifosfamide (Ifex®), carboplatin (Paraplatin®), étoposide (Etopophos®, Toposar®, VePesid®, VP-16);
- RICE : rituximab (Rituxan®), ifex, carboplatin (Paraplatin®), étoposide;
- DHAP : déxaméthasone (Decadron®), cytarabine (Cytosar-U®, cytosine arabinoside, ara-C), cisplatine (Platinol®-AQ);
- ESHAP : étoposide, méthylprednisolone (Medrol®), doses élevées de cytarabine, Platinol-AQ;
- R-ESHAP : rituxan, étoposide, médrol, doses élevées de cytarabine, Platinol-AQ.
Pour de l’information sur les médicaments mentionnés dans cette page, consulter la liste des médicaments.
Lymphome non hodgkinien réfractaire
Le terme « lymphome non hodgkinien réfractaire » est utilisé pour décrire une maladie qui n’entre pas en rémission (mais peut être stable) ou qui s’aggrave dans les six mois après le dernier traitement.
Lymphome non hodgkinien récidivant
Un lymphome qui revient après une rémission (aucun signe de la maladie) de six mois ou plus est un lymphome récidivant. Une rechute peut survenir des mois ou même des années après le traitement. Les patients qui font une rechute longtemps après le traitement pourraient recevoir un traitement similaire à celui reçu au moment du premier diagnostic.
Les patients qui ont un LNH réfractaire recevront généralement une chimiothérapie à forte dose et une greffe de cellules souches.
Pour les patients au stade avancé de lymphome folliculaire, le traitement dépendra des symptômes et de l’envergure de la propagation de la maladie. Pour les patients ayant été traités par chimiothérapie avec CHOP, une greffe de cellules souches autologues pourrait être une option.