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Zoe

Zoë

Montréal QC
Canada

Quand on dit que ça prend un village pour élever un enfant, c’est encore plus vrai lorsqu’on a un enfant malade.

Le 31 octobre 2016 restera à jamais gravé dans ma mémoire comme étant l’Halloween le plus épeurant que j’ai vécu: on nous a annoncé le diagnostic de leucémie lymphoblastique aigüe de ma fille, Zoë, qui avait 3 ans à ce moment-là. Nous avions passé une fin de semaine à l’hôpital à passer plusieurs tests dans l’espoir de comprendre ce qui lui faisait tellement mal aux jambes qu’elle ne pouvait plus marcher.

Dès la journée du diagnostic, nous avons rapidement compris que nous ne serions pas seuls dans cette épreuve. La solidarité dont ont fait preuve nos proches, famille et amis, nous a beaucoup ému. Quand on dit que ça prend un village pour élever un enfant, c’est encore plus vrai lorsqu’on a un enfant malade.

J’ai la chance d’être une personne positive dans la vie et j’ai choisi de faire entièrement confiance à l’équipe médicale. Je suis enseignante et j’avais déjà vu des enfants avec la leucémie. Je savais donc que nous allions passer quelques années difficiles mais j’avais confiance que Zoë allait survivre. Malgré tout ça, devoir affronter la peur de perdre son enfant est une chose que je ne souhaite à personne.

Cela fait maintenant deux ans que les traitements de Zoë sont terminés et elle nous impressionne encore et toujours par sa force et sa détermination. Elle a dû réapprendre à marcher complètement à l’aide de physiothérapie, ce qui a pris quelques mois. Non seulement elle a réappris à marcher, mais elle peut maintenant patiner, faire du ski, de la gymnastique, la natation, la bicyclette à deux roues et bien plus encore! Elle est une incroyable grande soeur et a énormément d’empathie.

Sarah-Eve Philippe-Beauchamp

 

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